Télécharger L’Attentat PDF Gratuitement
L’attentat est un roman écrit pas … en 2005. Le roman est constitué de 17 chapitres, le premier n’étant pas numéroté, mais est repris en partie dans le dernier.
Il parle d’un Arabe Israélien s’appelant Amine Jaafari qui a réussi, il a un bon travail comme chirurgien, est bien intégré en israel et vit heureux avec sa femme, Sihem, d’origine Palestinienne. Un jour, une femme kamikaze se fait exploser dans un restaurant bondé de tel-aviv.
Amine a passé sa journée à opérer les nombreuses victime de l’attentat. On vous laisse découvrir la suite.
Le roman a gangné sept prix à savoir: le prix des liraires (2006), le prix tropiques (2006), le prix gabrielle d’estrées, le rand prix des lectrices côté femme, le prix littéraire des lycéens et apprentis de bourgogne, le prix des lecteurs du télégramme et le prix des lycéens de chartes en 2006.
Voilà des extraits de L’Attentat pdf:
Je ne me souviens pas d’avoir entendu de déflagration. Un sifflement peut-être, comme le crissement d’un tissu que l’on déchire, mais je n’en suis pas sûr. Mon attention était détournée par cette sorte de divinité autour de laquelle essaimait une meute d’ouailles alors que sa garde prétorienne tentait de lui frayer un passage jusqu’à son véhicule. «Laissez passer, s’il vous plaît. S’il vous plaît, écartez-vous.» Les fidèles se donnaient du coude pour voir le cheikh de plus près, effleurer un pan de son kamis. Le vieillard révéré se retournait de temps à autre, saluant une connaissance ou remerciant un disciple.
Son visage ascétique brillait d’un regard tranchant comme la lame d’un cimeterre. J’ai essayé de me dégager des corps en transe qui me broyaient, sans succès. Le cheikh s’est engouffré dans son véhicule, a agité une main derrière la vitre blindée tandis que ses deux gardes du corps prenaient place à ses côtés.. Après l’opération, Ezra Benhaim, notre directeur, vient me voir dans mon bureau. C’est un monsieur alerte et vif malgré la soixantaine révolue et son embonpoint naissant. À l’hôpital, on le surnomme le maréchal-des-logis à cause de son caporalisme excessif aggravé d’un humour toujours en retard d’une pertinence. Mais dans les coups durs, il est le premier à retrousser les manches et le dernier à sortir de l’auberge. Avant de me naturaliser israélien, alors que, jeune chirurgien, je remuais ciel et terre pour être titularisé, il était là.
Bien qu’encore mo deste chef de service, il usait du peu d’influence que lui conférait son poste pour tenir à distance mes détracteurs. À l’époque, il était difficile, pour un fils de bédouin, de se joindre à la confrérie de l’élite universitaire sans provoquer un réflexe nauséeux. Mes camarades de promotion étaient tous de petits juifs fortunés, la gourmette en or et la décapotable sur le parking. Ils me prenaient de haut et subissaient chacune de mes prouesses comme une atteinte à leur standing. Aussi, lorsque l’un d’eux me poussait à bout, Ezra ne cherchait même pas à savoir qui avait commencé ; il se mettait systématiquement de mon côté.