Jours Tranquilles a Brooklyn Henry Miller

Jours Tranquilles à Brooklyn

Jours Tranquilles a Brooklyn Henry Miller
Jours Tranquilles a Brooklyn Henry Miller

Extrait

Tout est là, dans les « vestibules de la mémoire», comme la vieille, vieille carte d’un monde perdu d’où suinte encore une faible odeur de musc. C’est un monde sans dimensions, continuellement en train de se faire, en voie de perpétuelle métamorphose.

Quand je m’y replace en imagination, je vois un petit garçon aux yeux émerveillés, errant dans un pays familier, que j’aime. Mais c’est une campagne où je ne rencontre jamais ni un brin d’herbe ni un arbre (il devait pourtant y en avoir quelques-uns), ni une vache, ni même un rat musqué. Il y a tout de même des chevaux, des chevaux

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